je croise les jambes
croise des gens
croise le fer
ne sachant si je donnerai l’estocade
ou la recevrai
je crois mal
ne m’agenouille
ni ne prie
si je m’incline
vers mon ombre
au sol narquoise
je ne vois que graviers
qui en parsèment le tulle
comme écueils en mer d’Iroise
alors tomber en avant
véritablement choir
griffer
des deux mains pelleter
et l’ombre et soi
s’enfoncer dans la tombe
tout est faux
qui me fauche
dis-je à cet instant
(extrait travail en cours)
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